ressources Olga Mesa spectacle estO NO eS Mi CuerpO [Rewind... avant de commencer]

estO NO eS Mi CuerpO [Rewind... avant de commencer]

vendredi 26 octobre à 20h30 et samedi 27 octobre 2018 à 19h | friche la belle de mai petit plateau

production cie Hors Champ // Fuera de campo | résidences de création marseille objectif DansE et LABoral, centro de arte y creacíon industrial [Gijón, Espagne] |

première au XIIIè Festival d ́Automne de Madrid au Théâtre Pradillo, novembre 1996 | reprise au Théâtre de la Ville, Paris, février 2001
 
La compagnie Hors Champ // Fuera de Campo est conventionée avec le Ministère de la Culture - DRAC Grand Est et la Ville de Strasbourg et reçoit le soutien de la Région Grand Est.

estO NO eS Mi CuerpO a été présenté dans notre 16° saison, en avril 2003.
Ce solo accompagné, créé à Madrid en 1996, qui a fait découvrir Olga Mesa en France en 2001 [reprise au Théâtre de la Ville], est fondateur de son parcours.

Nous lui avons demandé de relever, plus de 20 ans après, le défi de le reprendre elle-même, en contrepoint de son désir de transmettre cet opus à la danseuse Natacha Kouznetsova, transmission qui fait l’objet d’une résidence studio dont une première étape est ouverte aux publics le 2 novembre 2018.

conception Olga Mesa en dialogue avec Francisco Ruiz de Infante | chorégraphie et interprétation Olga Mesa | dramaturgie et espace scénique Olga Mesa et Daniel Miracle | créateur lumière, bande son et vidéo Olga Mesa et Daniel Miracle | matériel sonore Raul Haussman, Franz Non, S. Rachmaninov, Bruno Cruz, Enrico Caruso, Olga Mesa, Daniel Miracle | photographie Olga Mesa | chargé de production et de diffusion Pierre Kiener

Olga Mesa danse sous la loi du cœur, dans le spectre des émotions.
Son langage brut, parfois austère, est empreint d’une forte dimension charnelle et terrestre. Lenteur, maladresse, accident, manifestations involontaires, séries de tremblement ou de déflagrations de gestes font partie de son vocabulaire qui envisage le corps dans la terrible beauté de sa défaite...
Au tableau de Magritte « Ceci n’est pas une pipe », la chorégraphe répond par une pièce fondatrice de son travail, « Ceci n’est pas mon corps ».
Rêverie autobiographique de l’artiste qui rend hommage au cinéma de Tarkovski... Entre états de veille exprimés sur le plateau et comportements durant le sommeil projetés sur l’écran, la chorégraphe opère une sorte de mise à nu des sentiments. Porteurs d’une forte charge d’érotisme, ses gestes, ses postures sont crus, reflet d’une solitude en exil de soi, d’un corps qui ne se reconnaît plus.
Irène Filiberti, programme annuel 2000/2001 du Théâtre de la Ville