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Les glaneurs

du mardi 29 au jeudi 31 mai 2001 à la Friche la Belle de Mai

conception Yves Musard (New York) mouvement Yves Musard et Dennis O’Connor (New York) cornemuse et sons enregistrés David Watson (Nouvelle Zélande) vidéo live Mélusine Godard vidéo montée / Cité Radieuse Le Corbusier Gaëtan Le Marchand
 

Marseille Objectif Danse a invité Yves Musard en résidence entre les mois de mars et mai.
 

Les glaneurs, c’est du “théâtre de vues” dont la fonction est de visionner par le mouvement des points de vue choisis dans la ville. Le spectacle combine l’extérieur et l’intérieur.
L’intérieur, c’est ici, la Cartonnerie, son espace immense et sa "scène" soulignée par les rails de l’ancien chemin de fer.
Sur la scène, des territoires personnels délimités, que les interprètes et artistes invités habitent, chacun recueillant et développant à sa façon des actions liées au contexte, à l’espace.
L’extérieur, c’est là-bas, ce sont les vues de la ville, les points de vue : c’est questionner par le mouvement le paysage urbain, y glaner des danses en liaison avec le périmètre, le bas, le haut, le proche et le lointain, le sol et le ciel…
 

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Proposition
Soit une ville, des espaces publics, ouverts, passants, vivants, tels les rues, les ponts et les places, les quais et les plages, les digues, les jardins, les ravins, les terrasses et puis les gens, regardant droit devant ou encore tête en l’air, en plein air, mais aussi des espaces publics, clos, passants, vibrants, tels les musées, les postes et les banques, les prisons, les grands magasins, les asiles, les centres d’impôt, de dépôt, les anciens entrepôts où demeure la circulation d’hommes et d’argent, d’histoires, d’énergie, d’échanges et d’attentes.
Soient un chorégraphe et une équipe : des artistes en mouvement, un musicien et un technicien. Soit donc un groupe mobile de quelques personnes, êtres uniques, rassemblés pour l’expérience d’une installation chorégraphique propre à un environnement.
Soit enfin, quelle que soit la géographie du lieu, la décision de tracer une chorégraphie circulaire composée d’une trajectoire et de points de vue restituant les dimensions particulières de l’espace et de son mouvement.
Une carte - itinéraire, un script ainsi que des diapositives constituent l’installation qui peut être activée de multiples manières et adaptée au contexte et aux besoins.
La promenade convient aux grands espaces.
La performance permet une action développée en un point particulier, choisi comme scène où les spectateurs évoluent et circulent, librement.
La forme définitive et la mise en activité de l’installation - ou promenade chorégraphique - serontle fruit d’un dialogue entre ses producteurs et le lieu.