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Jeu de piste n°1 - Coup d’envoi avec Georges Appaix & François-Michel Pesenti

30 janvier 2001 à 19h
Friche Belle de Mai

« Le nom de Marseille Objectif Danse m’a toujours suggéré une image composite. Marseille et la danse, dans tout leur pouvoir d’évocation respectif, escortent ou plutôt flanquent ’’objectif’’ et ses trois sens :

 

 but visé,
 objectivité d’une ville frontière terrestre et maritime dans la définition d’un point de vue,
 système optique, oculaire.
 

Si, au-delà d’être d’une forme spectaculaire, subventionnée, une section de l’histoire de l’art et de l’humanité et une pratique plus ou moins professionnelle, la danse offrait à l’amateur, convaincu ou aspirant un oculaire, un filtre, une grille de lecture, la formulation d’un être aventureux au monde, pensée et corps conscients et unifiés ?
 

Avec M.O.D, militant des marges et guetteur attentif du paysage vivant, je propose un jeu de piste, un parcours impressionniste centré sur la programmation, une remise en contexte de la danse (histoire, esthétique, pratique, modes de financement, formations, publics, etc.) par la réflexion sur ses fondements culturels.

 

 La forme : des rencontres pour se parler
 La fréquence : souple, au rythme de la programmation (spectacles, expositions, projections..), avec des temps forts suivant les thèmes imaginables.
 Le rêve : le jeu de piste devient interactif à mesure que VOUS vous posez des questions à voix haute et proposez aussi des axes de réflexion.
 
En coup d’envoi de la saison, les deux premières productions de M.O.D résonnent remarquablement l’une par rapport à l’autre.Georges Appaix , chorégraphe, travaille par le verbe (poésie et rythmique), croise François-Michel Pesenti, metteur en scène à (texte et) pré-texte corporel se livrant officiellement à la cho-ré-gra-phie au pied de la lettre.

 
Comment un échange verbal entre ces deux artistes éclairerait-il non seulement notre définition des formes (mouvantes puisque vivantes..) , mais aussi le poids de la dénomination sociale et politique et de la revendication artistique. »

à suivre ...

Denise Luccioni