ressources Antonija Livingstone spectacle The Part

The Part

mercredi 8 octobre à 20h30, jeudi 9 et vendredi 10 octobre à 19h30 à la Friche la Belle de Mai, salle Seita

dans le cadre d’actOral.7

Productrice déléguée Marie-Andrée Gougeon.
La création de THE PART a été rendue possible grâce à l’aide du Conseil des arts du Canada. La présentation de THE PART bénéficie du soutien administratif de la compagnie Daniel Léveillé Danse [Montréal]. Remerciements à Heather Kravas, Myriam Vam Imshoot, Vera Mantero, Meg Stuart, Benoît Lachambre, Les Bains::Connectives, Olivier Bertrand.
Création en septembre 2004 à Bruxelles.

chorégraphie, interprétation, son, lumières, costumes, scénographie Antonija Livingstone assistante artistique Marie-Andrée Gougeon
 

Les parleurs faisant leur causette ne peuvent pas expliquer ces choses-là ;
nous apprenons par le biais d’indications vagues et de faux semblants ;
nous ne pouvons pas connaître ces choses-là en passant par des théories d’esthétique, de psychologie ou d’économie.
d’ou vient un don intérieur ;
avec quelles obligations de réciprocité vient-il ;
comment et à l’égard de qui notre gratitude doit-elle se manifester ;
jusqu’à quel degré devons-nous abandonner ce cadeau ;
et jusqu’où devons-nous le discipliner ;
comment devons-nous alimenter son esprit et préserver sa vitalité
ces questions-ci, et toutes les autres questions
que provoque un cadeau...

Lewis Hyde, extraits de The gift : the erotic life of property


 

À propos de The Part
Comme il a souvent été commenté, les rôles sociaux et les rôles performatifs partagent plusieurs mêmes traits et fascinations. À l’instar des
divers comportements identifiés dans différents contextes - par exemple, ceux adoptés au travail et ceux qui prévalent dans un contexte festif – il y a, en danse, des comportements identifiables et reconnaissables dans la pratique de la danse classique, et des comportements tout aussi identifiables dans un monde de danse où la création conceptuelle prédomine. Dans The Part, ces comportements, ces rôles sont approchés
dans un jeu libre et anarchique : habités, questionnés, transgressés et vidés de leur sens, astucieusement ré-emballés dans un sens nouveau
par le biais d’énergies sexuelles à la fois bizarres, inattendues, « queer », constamment entrelacées et brouillées. La performance évoque la
formation d’un monde « mix-and-match » composé d’autant de clichés empruntés et fusionnés dans une originalité surprenante.

Jacob Wren