ressources Geneviève Sorin spectacle Les Singulières

Les Singulières

jeudi 4 décembre à 21h et vendredi 5 décembre à 19h | friche la belle de mai samedi | 28 et dimanche 29 juin 2014 | dans le cadre de 48H CHRONO | ANNULE

empreinte production Eclipse Danse production déléguée compagnie Geneviève Sorin/association MEAARI
hep ! garçon ! production Compagnie Geneviève Sorin/association MEAARI coproduction Théâtre des Bernardines résidences de création Station Alexandre, Lycée Thiers, Brasserie Le Jardin des Délices, La Gare Franche
Bach et aujourd’hui aussi production compagnie Geneviève Sorin / association MEAARI

Polyphonie chorégraphique, Les Singulières rassemblent trois signatures – Léa Canu Ginoux, Marjorie D’Amora et Geneviève Sorin – qui conjuguent au féminin présent des formes courtes. Trois voix pour dessiner des « soirées singulières » propres à chaque espace, chaque lieu, chaque contexte et circonstance rencontrés. Des parcours dansés pour dire et éclairer l’instant de différentes strates d’expériences et de vécus.
 

« Autour de la thématique du dialogue, dans un constant échange entre forme et contexte, j’associe au projet de la compagnie des énergies neuves, des dynamiques nouvelles et j’ouvre un chemin de transmission aux jeunes générations. Unies dans et par les périples de l’aventure artistique et urbaine de Garçon, s’il vous plaît !, Marjorie D’Amora et Léa Canu Ginoux ont démontré leur inclinaison et leurs capacités à partager ma démarche artistique de toujours : la passion de l’art du mouvement dans l’absolu, et de l’art de la danse en particulier, ainsi que la conviction profonde de l’impact et de la force des liens qu’ils génèrent dans leurs pratiques et leurs développements. »


 

« Les Singulières s’élabore autour de deux axes :
Le premier se situe dans le prolongement direct de l’aventure que la compagnie a mené sur toute l’année 2013 de Hep !... Garçon ! à Garçon, s’il vous plaît !. Il naît de la plasticité intrinsèque du propos initial à décliner les différents potentiels d’adaptation de l’écriture chorégraphique et en éprouver ainsi les différents sens, les différents champs de vision.
Le deuxième est de se saisir de la dynamique qu’il a initié au sein de la compagnie, pour rencontrer croiser et confronter les langages pluriels de ses deux interprètes chorégraphes féminines en les invitant à y inscrire leur propre sensibilité artistique et leur regard de jeunes femmes créatrices de maintenant et d’ici à travers deux formes courtes. Polyphonie chorégraphique à trois voix - Léa Canu-Ginoux, Marjorie d’Amora et Geneviève Sorin -, trois signatures se conjuguent au féminin présent pour dessiner des « Soirées Singulières » propres à chaque espace, chaque lieu, chaque contexte et circonstance rencontrés. « Soirées Singulières », des parcours dansés pour dire et éclairer l’instant de différentes strates d’expériences et de vécus. »

Geneviève Sorin, sept 2013


 

empreinte
chorégraphie et danse Marjorie D’Amora musique Marylin Manson I put a spell on you durée 7’

Avec le solo Empreinte, Marjorie D’Amora affirme une écriture chorégraphique très personnelle, dynamique et poétique qui met en scène un personnage, figure féminine, toute de fougue, d’élans et de contrastes. Elle signe là une courte pièce pour dire son engagement artistique, qu’elle souhaite porter sur les thèmes et questions de fond actuels de la société tels que la femme, l’enfermement, la dualité…

En appui sur la force et l’affirmation d’un rock revendicatif, Marjorie D’Amora crée un décalage mêlant fougue, sensualité et précision jusqu’à la pointe de son talon.
 

hep ! garçon !
chorégraphie Geneviève Sorin danse Marjorie D’Amora et Gatinho contrebasse et création sonore Bastien Boni fado, guitare et voix Guida Bastos durée 30’

Une performance chorégraphique pour un couple de danseurs, deux musiciens, une bande sonore, un café et ses clients…
Une proposition légère et mobile, une formation décalée pour donner des respirations dans la ville.
Hep ! Garçon ! est le bout d’une aventure qui a choisi de déplacer l’acte de création en dehors des espaces scéniques. C’est sur des places, dans des écoles, des usines, sur des marchés, dans des cafés que les quatre interprètes éprouvent leur danse en contact direct avec le public. C’est dans le vif de ces rencontres aléatoires que s’écrit la chorégraphie de Geneviève Sorin.
L’action se situe dans un café ou tout autre espace public où la relation à l’autre est possible par l’intimité paradoxale que l’on peut s’inventer dans l’instant. Le thème majeur est la rencontre, ce moment où deux ou plusieurs personnes se réunissent en un endroit particulier.
 

Bach et aujourd’hui aussi
chorégraphie Léa Canu Ginoux et Geneviève Sorin danse Léa Canu Ginoux piano Valérie de Maria durée 30’

Rencontre d’une pianiste et d’une danseuse, dialogue entre une écriture musicale classique et une écriture de danse-improvisation.
Autonomie et résonance d’un lien subtil qui se forge entre les deux interprètes, révélant un espace vibratoire. De Bach à Fauré, de la danse à la musique, un fil intangible tisse la transformation au gré de l’instant. Une rencontre, un "entre", où la spontanéité s’invite et nous danse une mélodie de l’humain, de ses profondeurs.
 

biographies
 

Méditerranéenne de naissance, une enfance nantaise, Geneviève Sorin quitte Paris et les toutes premières compagnies de danse contemporaine – alors émergente en France – (Félix Blaska, le Ballet Théâtre Contemporain, Joseph Russillo, les Ballets de la Cité, le Ballet de Poche, Susan Buirge et les premières pièces de la compagnie Dominique Bagouet), pour Marseille. Elle a le goût des circulations. Elle s’y installe en 1980 et va du centre à la périphérie. De la danse à la musique, aussi. Elle aime l’univers de l’esquisse, de la suggestion. Liberté, curiosité et échange la conduisent sur le chemin de l’improvisation qui devient le socle de sa recherche. Ses dispositifs d’écriture accueillent et creusent le hasard là où il se présente, dans une polyrythmie sans hiérarchie de corps et de sons.
C’est depuis son studio, lieu d’échange, de croisement, d’expérimentation des pratiques dansées et musicales, situé dans les quartiers nord de Marseille, qu’elle développe son travail en proximité immédiate avec le vivant. Danseuse, chorégraphe, accordéoniste et enseignante, elle a signé plus d’une quarantaine de pièces chorégraphiques et musicales et deux disques.
 

Marjorie D’Amora a développé une grande mobilité artistique à travers la pratique des arts du cirque et de la rue en tant que danseuse, échassière et manipulatrice en feu auprès de nombreuses compagnies.
Elle est également juge de compétitions en Gymnastique Rythmique. Elle a créé quatre pièces chorégraphiques, et participe à plusieurs créations collectives. En 2012, Marjorie intègre la compagnie Geneviève Sorin, pour les projets Hep !... Garçon ! et Garçon, s’il vous plaît !.
 

Gatinho, né à Cayenne d’un père guyanais et d’une mère brésilienne, s’installe à Marseille à 19 ans. Il pratique la capoeira traditionnelle appelée « Capoeira Angola ». Il est professeur de percussions, de capoeira, dans différentes structures et entreprend un véritable travail associatif et social auprès de publics en grandes difficultés ou en situation de handicap. Il est également éducateur sportif.
 

Bastien Boni, contrebassiste, compositeur et improvisateur, a très souvent accompagné les créations de Geneviève Sorin. Il compose pour le théâtre, le cinéma, l’audiovisuel, la danse contemporaine. Il conçoit également des installations sous différentes formes telles sculptures ou objets sonores.
 

Guida Bastos chante le Fado en s’accompagnant à la guitare. Auteur-compositeur-interprète, elle est également musicienne et enseignante. Elle écrit des bandes sonores pour des compagnies de danse, de théâtre et pour des films. Elle a reçu plusieurs prix dont la médaille d’or du Conservatoire national de Région de Marseille en guitare, et le premier prix de musique de chambre du Conservatoire national de Région de Nice.
 

Léa Canu Ginoux rencontre très jeune Geneviève Sorin avec qui elle découvre que l’acte créatif se révèle à travers une approche à la fois expérimentale et rigoureuse du corps. A 19 ans, après 15 années de gymnastique, elle intègre la formation professionnelle du Centre de Développement Chorégraphique de Toulouse. En 2010, elle est diplômée d’un Bachelor, spécialisation chorégraphique, à l’Académie internationale de danse d’Artez, en Hollande. En 2011, elle interprète la création Lust pour la Maison de la Danse de Tilburg, Hollande, du chorégraphe humanitaire Taigue Ahmed. De retour à Marseille, elle intègre les spectacles Hep !... Garçon ! et Garçon, s’il vous plaît ! de Geneviève Sorin et participe aux projets de la compagnie Cahin-Caha.
 

Valérie de Maria, pianiste, donne de nombreux concerts, en France comme à l’étranger, en tant que soliste, en formation de musique de chambre et avec orchestre. Cette jeune artiste passionnée est également reconnue comme professeur de piano et de musique de chambre à la Cité de la Musique de Marseille. Médaille d’or de piano et premier prix de musique de chambre, CNR de Marseille ; diplômée de l’Ecole Normale de Musique de Paris.