ressources Christian Bourigault spectacle L’autoportrait de 1917

L’autoportrait de 1917

1990 - automne

jeudi 25, vendredi 26, samedi 27 octobre 1990 aux Bernardines

Une co-production : Théatre contemporain de la danse. Cie l’alambic-Christian Bourigault. Avec l’aide de Marseille Objectif Danse.

Chorégraphe et danseur Christian Bourigault Bande son Francine Ferrer Lumière Sylvie Garrot.
 

Un solo né d’une fascination de longue date pour les peinture d’Egon Schiele.
« Ce qui m’intéresse, en tant que danseur, dans la peinture expressionniste de Schiele, c’est tout son travail sur le trait, les lignes du corps, le rythme des mouvements, l’espace disproportionné, la matière des corps etc. Tous ces éléments suggèrent une grande expressivité sans le pathos qui a pu caractériser certains autres peintres expressionnistes.
Cette observation picturale va dans le sens de mon questionnement actuel en tant que danseur et chorégraphe : comment a partir d’un travail sur l’écriture du mouvement (la ligne, la matière, le rythme, l’espace...) suggérer une expressivité sans tomber dans une théatralité, au sens narratif et démonstratif du terme ?
Mon intérêt pour Vienne début du siècle est plus de l’ordre d’une curiosité historique, à savoir une comparaison d’époques : début de siècle et fin de siècle, et ceci à travers deux prismes principaux :`
— le traitement des images du corps
— le statut de l’artiste dans une société »
 

L’autoportrait de 1917, dont une première version a été programmée dans les Pièces Courtes d’Avril 1990, est sa première pièce en tant que chorégraphe.