ressources Theo Kooijman création collective grandeur nature

2015 : grandeur nature

grandeur nature

vendredi 12 juin à 21h30 et samedi 13 juin à 22h réserves foncières | dimanche 14 juin à 11h et 16h au studio | friche la belle de mai

 
dans le cadre de la 4ème édition de 48h CHRONO : Marseille est Berlin !

production La compagnie du solitaire
coproduction Friche la belle de mai et Goethe Institut
avec le soutien du Centre national de la danse de Pantin, de la Ménagerie de verre dans le cadre des Studiolab Paris, de marseille objectif dansE pour les prêts de studio
La Compagnie Martine Pisani est subventionnée au titre de l’aide à la compagnie par le ministère de la Culture et de la Communication - Drac Île-de-France

conception Martine Pisani, Oscar Loeser installateur Theo Kooijman preneur d’images, projection Oscar Loeser
 

 

grandeur nature
continue notre travail sur l’idée de paysage et vient à la suite de ‘as far as the eye can hear, le film’ réalisé par Martine Pisani et Oscar Loeser. Contrairement au spectacle éponyme dont il est tiré, le film se passe dans plusieurs lieux. Les multiples endroits se déplacent en même temps que les trois protagonistes, créant au final la globalité d’un paysage mobile.
Cette fois nous abordons le paysage avec la mise en œuvre d’une installation dont l’objet même est le montage de cette installation et se construit en direct sous les yeux du spectateur.
Dans un espace apparemment illimité, grandeur nature met en scène les actions d’une personne seule, un peu dépassée par l’ampleur de la tâche à accomplir.
Un être dont les gestes se mesurent à la grandeur du paysage et de l’image. Et vice versa.
Nous prévoyons que les images projetées aient été faites à l’extérieur, à priori dans la nature.
Il se peut aussi qu’elles donnent à voir l’endroit où nous serons, ou encore des images de l’installation elle-même. Comment allons-nous exposer ces images ?
Il s’agit aussi de réfléchir aux modes de captures vidéo de ce corps qui bouge, à l’échelle des plans, aux durées, aux proportions de l’image dans le lieu choisi et de nous questionner sur le ou les support(s) de projection. Changements d’échelles, bouleversement de perspectives, morcellement, fragmentation, déconstruction.
Une installation pour corps, images et paysage. Un espace de projection en construction. Un aménagement grandeur nature. En lumière naturelle.
Quelle relation l’interprète établira-t-il ou pas avec les images, avec l’environnement, avec les spectateurs ?