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Une soirée avec... Olga Mesa

vendredi 28 octobre à 19h
Friche La belle de mai, 41 rue Jobin Marseille 2°
parking vélo | bus lignes 49,56,583 [nuit]

❖ Une table à soi [danse de mains] | performance 40 mn
❖ Danse de mains #1 | film 11 mn
❖ Rencontre avec Olga Mesa

Entrée gratuite - Réservation indispensable
04 95 04 96 42 | resa chez marseille-objectif-danse.org

Une table à soi [danse de mains], création 2023,
en résidence à marseille objectif DansE du 24 au 30 octobre 2022
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conception, chorégraphie, direction scénique et des tournages, interprétation Olga Mesa | régie générale et lumière Santiago Rodriguez Tricot | régie vidéo Marta Blanco | régie sonore Frédéric Apffel | regard extérieur Irène Filiberti | production/diffusion Pierre Kiener | images promotionnelles Tony Trichanh

production Hors Champ // Fuera de Campo
partenaires CDCN Pôle Sud/Strasbourg | Mercat de les Flors, Barcelone/Es | marseille objectif DansE | La Caldera, Centre de Création danse et arts scéniques, Barcelone/ Es | LABoral, Centre d’art et de création industrielle, Gijón/Es | Fondation By Art Matters, Hangzhou/Chine | INACT, Festival des Arts Mutants/Strasbourg soutiens Ministère de la Culture - DRAC Grand Est | Région Grand Est/aide à la création 2022.

Après un parcours international de près de trente ans, délibérément situé à la frontière entre la danse, l’écriture, l’installation et le langage cinématographique, Olga Mesa ouvre un nouveau chapitre dans ses créations scéniques avec le projet Une table à soi.

Cette histoire, marquée à l’origine par l’intimité confinée du printemps 2020, s’ancre dans un imaginaire féminin fortement affirmé où se croisent, tels les personnages d’un dialogue rêvé, plusieurs figures de femmes inspirantes [Virginia Woolf, Kate Chopin, Isadora Duncan...], aux côtés de présences plus quotidiennes : mère, sœur, amie...

L’idée d’une « cartographie » n’est pas étrangère au projet : à partir d’un stock hétéroclite constitué d’objets et de fragments épars [une collection de fleurs séchées, quelques couvertures de survie, des feuillets écrits à la hâte...], Olga Mesa propose de construire un paysage fait de zones, qui représentent autant de lieux d’une sensibilité à la fois personnelle et collective : ces zones sont celles de notre fragilité, de notre présence aux choses du monde qui viennent, puis disparaissent.

À travers elles, un personnage féminin évolue ; par sa présence, ses gestes et son regard, il tisse les liens visibles et non-visibles entre tous ces éléments, comme s’il traçait un chemin vers...
... l’Amour, encore ?

En s’appuyant sur une pratique chorégraphique personnelle, qui emploie le corps comme un instrument de vision au service d’une expérience de l’espace, de l’image et du son, Olga Mesa propose un voyage au plateau à travers les forces et les faiblesses de nos sensibilités partagées.