Pupidda (chantier)

Chorégraphie et danse : Giovanna Velardi Mise en scène : Nicolas Slawny Interprète lyrique : Claire Pigeot
 

Conçu comme un véritable tissage entre le langage chorégraphique et la théâtralité, Pupidda trace le parcours initiatique d’une femme en exil. Une jeune fille descendue fraîchement de son île après un épisode familial tragique découvre le monde. Elle fuit un passé et une culture qui la rattrapent.
 

Nourrie de ces évocations, de mon imaginaire et des analogies symboliques et métaphoriques, Pupidda est ancrée dans ce monde féerique et ces traditions perpétuées. Pupidda, c’est s’autoriser à prendre du plaisir à travers ce corps qui relie pensée et émotion, sentiment et raison. Trouver, re-trouver cette énergie de vie du corps autant que de l’esprit, cette pulsion vitale.
Une quête identitaire faite de joie et de violence.
 

Lié à l’enfance, le nom « Pupidda » évoque les poupées de sucre que l’on offre traditionnellement aux enfants de Sicile pour la fête des morts. Mais également, « Pupidda » flirte avec la fête sacrée de Priapo où est célébrée la fécondité ; processions de sorcières qui chassent les mauvais esprits aux intentions infécondes, munies du bâton de bois, le phallus ».
Manger la poupée, rite « cannibale », permettant de trouver une énergie nouvelle. Toute puissance de l’enfant dans sa phase orale et phallique, phase de découverte du monde par le corps ; stimulation des sens, plaisir des
orifices et des organes, bouche, sexe. Bande annonce
Parcours initiatique d’une femme en exil.
 

Avec
Une jeune fille et une vieille dame
Une poupée de sucre
Du cannibalisme
Un meurtre
Une identité perdue
Une identité retrouvée
Une phase orale
Une phase phallique