Le Labyrinthe de l’oie

Une pièce Danse / Arts Plastiques qui réunit 2 danseuses et leurs enfants sur la thématique du Jeu sous toutes ses formes grâce à un protocole ludique qui emprunte à l’iconographie des jeux : Puzzle, Dominos, Mikado, Kapla... qui font partie du quotidien des enfants.
Un spectacle-jeu pour redonner l’envie de s’emparer d’objets réels et non virtuels, pour se relier aux autres et faire équipe. L’objectif n’est pas de gagner mais de traverser des moments coopératifs déclencheurs d’émotions.
Cette thématique du jeu rentre également en résonance avec notre univers chorégraphique ou l’on dit souvent que le/la danseur-euse se met en jeu, il/elle répond à des questions pour se mettre en mouvement, accomplit des tâches et vit des contraintes comme source d’inspiration.

En improvisant et en jouant les participant-es partagent un moment de créativité, l’attrait pour un plaisir de l’instantanéité et de l’inattendu et expérimentent la liberté de choix. Ils s’autorisent également à être un-e autre grâce à nos objets vecteurs d’imaginaires.

La scénographie évoque des paysages en constante évolution avec des chemins signifiés par les objets en bois faits main. A leur contact des personnages naissent, le corps des danseuses s’impliquent pour devenir sculpture, chaque corps/objet pouvant potentiellement devenir une œuvre d’art, à l’instar des One minute sculptures d’ Erwin Wurm.

Elle fait référence à des artistes tels que Kandinski, Miro, Calder, au courant du Bauhaus et la culture graphique japonaise traditionnelle, comme une invitation à l’expérimentation pour bouger les imaginaires et faire vivre aux enfants acteurs comme aux enfants regardeurs une expérience esthétique.

Plus largement cette pièce parle de confiance, celle que l’on éprouve et que l’on donne à explorer aux enfants.

Certaines situations mises en place leur permettent ainsi de guider les adultes pour un inversement des rôles. Ils sont les gardiens du risque pour créer un moment de suspense chez les enfants/spectateurs.

Ils sont aussi dans leur rôle d’enfant qui découvre et assemble nos objets scénographiques en toute liberté créatrice.