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Christine Coulange

Chritsine Coulange est une des pionnières de l’art numérique en France, elle reçoit le Prix Möbius France de la création multimédia en 2005 pour ses installations Rencontres virtuelles sur la Route de la Soie.

Toute la démarche artistique de Sisygambis s’inscrit dans l’extension d’un art multimédia nourri d’explorations de la planète, de rencontres fortes et de créations liant traditions et technologie contemporaine. Désireux d’associer les arts numériques avec les cultures du monde et les arts traditionnels, Christine Coulange et Nchan Manoyan créent Sisygambis en 1989 et Les 7 Portes, structure de production. Voyageant de par le monde, ce duo de musiciens-cinéastes collecte chants et musiques, documente les rituels, mais recueille aussi les témoignages, les pratiques quotidiennes des hommes et des femmes rencontrés. dont le studio est installé à la Friche la Belle de Mai à Marseille depuis 1993.

Vidéastes et compositeurs, Christine Coulange et Nchan Manoyan partent en expédition, toujours plus à l’Est, de Marseille à Shanghai : en témoignent leurs installations au Centre Georges Pompidou, au festival Nemo, festival international du film de La Rochelle, les Escales de Saint-Nazaire, Les Musiques GMEM à Marseille, Festival d’Art Français en Malaisie...

Depuis 2009, décès de Nchan Manoyan, Christine Coulange, directrice artistique de Sisygambis, poursuit l’aventure avec ses collaborateur.ices. Elle développe De la Méditerranée à l’océan Indien, projet multi et transmédia explorant diverses formes de supports et d’interactions : installations vidéo-musicales immersives, expositions, performances, documentaires interactifs…

En collaboration avec des réseaux d’artistes à travers le monde, les créations de Sisygambis sont programmées dans de nombreux festivals et musées, en France et à l’étranger. Elle sait que cette longue aventure tire sa force de la détermination politique et artistique que Nchan Manoyan et elle ont vécu et développé ensemble, dès avant la chute du mur de Berlin, à l’époque de leurs concerts sauvages dans les terres froides (Allemagne, Pologne, République Tchèque, Slovaquie, Hongrie, Slovénie, Russie).

En 2013, dans le cadre de Marseille Provence, capitale européenne de la culture, les premières créations couronnant sept ans de recherches sur la Route des épices voient le jour à la Villa Méditerranée et à la Friche la Belle de Mai, à Marseille.

En 2015, le festival Vivid Sydney et Federation Square à Melbourne éclatent sur les écrans géants de l’espace public, Peuples de l’océan Indien, un concentré de six minutes d’images rares, tournées en quinze ans sur la Route de la Soie et dans l’océan Indien. La même année, l’exposition J’irai jusqu’à Zanzibar, est intégrée à la collection du Musée Rimbaud à Charleville-Mézières.

Elle est en résidence de création pour trois ans à Mayotte (2016 -19) pour développer le webdocumentaire et l’audioguide multilingue intégrant les langues d’outre-mer. Le prototype est présenté au colloque Humanisme Numérique à Paris et le lancement a lieu à l’Institut du monde arabe et aux Journées européennes du Patrimoine à Mayotte, avec la Chaire UNESCO-ITEN.

Sa collaboration se poursuit avec l’Université de Mayotte pour le développement du projet Traversées des masterclass itinérantes et locales de 2019 à 2023.

Deux performance vidéo-musicale voient le jour en 2021 -2022 Les Rythmes de la Transe, en multi projection vidéo et multi diffusion sonore à Mayotte, La Réunion et à Aix-en-Provence.

Elle réalise l’installation Les gestes de la fabrication du blé au Mucem pour l’exposition Le Grand Mezze (2021-2024), la performance immersive Les Rythmes de Transe, signe les pièces audiovisuelles et multimédia de l’exposition Routes d’Arabie au Louvre Abu Dhabi (2018-2019), de l’exposition Aventuriers des mers à l’Institut du monde arabe et au Mucem (2016-2017) avec le webdocumentaire Les ports, de la Méditerranée à l’océan Indien.