ressources Martine Pisani spectacle Ce que je regarde me regarde

Ce que je regarde me regarde

du mardi 16 au jeudi 18 avril 2002 à la Friche la Belle de Mai

Création 2001. Production La compagnie du solitaire. Avec l’aide de la DRAC Île de France/Ministère de la culture et de la communication et du Centre
Chorégraphique National de Tours-Daniel Larrieu. Avec le soutien du Centre
National de la Danse et de lelabo pour les prêts de studio.

chorégraphie Martine Pisani
danseurs Theo Kooijman, Arancia Martinez (reprise du rôle d’Élise Olhandeguy)
lumière Caty Olive - son Manu Coursin - durée environ 30 mn
 

Dans le langage commun d’un chantier de construction, le jeu indique l’espace infime entre deux éléments rigides. Il indique aussi le mouvement entre les éléments. Le jeu est indispensable pour mettre en relation deux matériaux différents parce que chaque matière réagit à la température, aux mouvements, aux forces, au temps de manière différente. Le jeu permet la relation, l’élasticité, la disponibilité pour qu’une structure existe dans le temps. Trop peu d’espace, ce n’est pas un jeu. Trop d’espace, ce n’est pas un jeu non plus.

texte proposé par Maria Donata d’Urso au groupe Les Signaux
(groupe de réflexion autour du spectacle entre 1995 et 1997)


 

Après Sans où tout est donné à voir et à entendre par la seule présence des danseurs, j’ai eu envie que lumière et son interviennent comme éléments de jeu au même titre que celui qui permettrait d’inventer la relation entre les deux danseurs de ce duo.
Ce travail vient à la suite de quelques idées fixes comme le rapport du danseur et du spectateur dans une configuration traditionnelle où scène et spectateurs se font face, les rapports de distance et de proximité, les nuances dans la présence et notamment dans celle de l’adresse.