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Alain Fourneau

Après un parcours mené avec la Cie Dépense, Alain Fourneau ouvre avec Mireille Guerre, en 1983, le Théâtre des Saints-Anges où il met en scène, notamment, Quartett de Heiner Müller suivi de M. le Maudit d’Arthur Adamov qu’il crée au Théâtre du Gymnase.
 
En mars 1987, il ouvre le Théâtre des Bernardines à la direction duquel il consacre une très grande partie de son temps, estimant qu’il ne peut faire un travail intéressant que s’il permet à d’autres aussi de le faire à Marseille et qu’ainsi l’exigence de création y soit plus forte. Il y dirige plusieurs lectures, pièces courtes et autres “impromptus” et met en scène entre autres :
Femme défaite d’après des textes de J. Roubaud, en 1988 ; Barocco-Barhata, une rencontre entre la danse baroque et le barhata Natyam, en 1989 ; Le funiculaire de Suzanne Joubert, en 1990 ; La Peau de la Grande Ourse de Suzanne Joubert : une série de six textes (“chromos”) créés en 1995 et 1996 aux Bernardines. Ils seront repris de 1996 à 1999 au Festival de Liège, à La Fonderie, au Théâtre de la Balsamine, au Festival “Turbulences” à Strasbourg et à Moscou.
 
Parallèlement, il met en scène L’air frais des jardins publics, spectacle musical de Simone Mœsen et Marianne Pousseur, en 1991 et 1992 à Bruxelles, Gand, en Italie et à “Théâtre en Mai” à Dijon, et Max Gericke de Manfred Karge, sur un projet de Sophie Daull, créé à La Filature à Mulhouse en 1996 puis joué à Colmar, Belfort, à Marseille au Théâtre des Bernardines, à Nîmes et à Bagnolet au Théâtre de l’Échangeur.
 
Alain Fourneau est lauréat de la Villa Médicis à Moscou pour l’année 1998.
 
En 2004, il entreprend un chantier d’exploration sur l’Agamemnon d’Eschyle traduit par Pierre Judet de la Combe. Ce projet l’entraîne à travailler, notamment, en Russie où il retrouve les comédiens du Théâtre Okolo jusqu’à la création à Moscou en 2007.
 
Parallèlement, il met en scène deux spectacles pour la compagnie Lalage, dont le dernier pour une comédienne, une danseuse et une marionnette sur un texte de Elfriede Jelinek Je voudrais être légère à l’automne 2007.
 
C’est lors de ce travail qu’il rencontre Carol Vanni et qu’ils entreprennent, depuis, une recherche sur le mouvement et le dire.
 
Une recherche qui s’est déplacée sur des territoires hors plateaux à travers un projet générique : habiter l’inhabituel.