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Carol Vanni

Née le 24 juillet 1965
Vit et travaille à Marseille
France
 

Fut un temps mon curriculum vitae commençait ainsi : Carol Vanni, danseuse, chorégraphe, enseignante et écrivain, deux livres, une trentaine de spectacles et quelques performances.
 

Aujourd’hui à 47 ans passé, je peux commencer différemment et faire feu de tout bois : un stage avec Lisa Nelson, mes premiers cours de danse chez Christine Gérard à Paris, une maitrise de danse à la Sorbonne, écrire, ne jamais cesser d’écrire, la technique Mathias Alexander, une formation en kinésiologie, être mère d’une petite fille, avoir donné des ateliers "corps et mots" : ateliers d’écriture liés à un travail physique, pratiquer la méthode Bates (un art de voir sans lunettes), le taï-chi-quan et le tango argentin, marcher en haute montagne, me baigner en hiver, lire une histoire chaque soir à l’enfant, continuer à écrire des lettres sur du papier et faire la queue à la poste, téléphoner à ma grand-mère…
 

Bien sûr j’ai été danseuse. Pour les chorégraphes Daniel Dobbels (Paris), Santiago Sempere (Paris), Béatrice Mazalto (Nice), Nicole Mossoux et Patrick Bonté (Bruxelles) ; les metteurs en scène Jean Signé (Rennes), Jean-Christian Grinevald (Paris), Isabelle Mirova (Cotignac).
J’ai fondé ma propre compagnie de danse en 1998.
Partenaire du Théâtre du Merlan - Scène Nationale de Marseille, j’ai travaillé avec des artistes qui me sont chers : Jeanne Benameur (écrivain), Edmond Baudoin et Michel Houssin (dessinateurs), Miqueù Montanaro et Etienne Delmas (compositeurs). Je me suis transformée en Petite Entreprise comptant parfois une quinzaine de salariés, j’ai été un guerrier, je m’en suis lassée. J’ai dissous la compagnie en 2003.
 

D’autres structures ont alors hébergé mon travail tant en danse qu’en écriture, un compagnonnage : la compagnie Skappa ! , Isabelle Hervouët et Paolo Cardona (Marseille), la Compagnie Lalage, Elisabetta Sbiroli (Marseille et Beyrouth), le Théâtre de l’Imparfait, Thierry Giannarelli et Véronique Delarché (Haut Var), la Compagnie Théâtre des Personnes et des Choses, Aïcha Sif (Marseille), le Théâtre de la Tête Noire, Patrice Douchet, (Saran, Orléans, Tour), la Compagnie Le Rêve de la Soie, Patrick Servius (Marseille, la Martinique).
Ces années à aller chercher sur le territoire de l’autre ce qui répondait à mes propres questionnements touchent à leur fin. Ce fut aussi honorer des fidélités. De profondes amitiés.
 

Aujourd’hui la danse et l’écriture, la parole du silence, se retrouvent au cœur de mon travail avec Alain Fourneau, metteur en scène et directeur du Théâtre des Bernardines à Marseille. De même la nécessité de traverser, retraverser, des rapports plus simples, différents au public et à ce qui fait « spectacle ».