ressources Tiago Guedes spectacle Um solo

Um solo

2005 - printemps

le 26 avril 2005 à 14h30 à l’Ecole supérieure des Beaux Arts de Marseille

Représentation spéciale suivie d’une rencontre avec les étudiants et enseignants, ouvertes aux étudiants d’autres cursus universitaires.

Coproduction Bomba Suicida/Festival Danças na Cidade
Production exécutive RE.AL
Remerciements : Martim Pedroso, Ricardo Matos Cabo, Galeria ZDB et Danças na Cidade
Création Festival Danças Na Cidade/Rencontres Immédiates, Galerie ZDB, Lisbonne, 23 Juin 2002

Conception, espace scénique et interprétation : Tiago Guedes
Durée 30 minutes
 

Um solo fut créé entre mars et juin 2002 pour intégrer le programme « Rencontres Immédiates » du Festival International Danças na Cidade qui s’est déroulé le 23 juin 2002 dans 16 lieux de Lisbonne où étaient présentées des installations et des performances. Durant toute une journée, le public était invité à créer son propre parcours dans la ville et à voter pour le spectacle qu’il préférait. Um solo fut présenté à la Galerie ZDB au Bairro Alto avec un total de 13 représentations. Il a obtenu le prix du concours, ayant reçu le plus de votes de la part du public. En mars 2003, Um solo a gagné le Concours Jeunes Créateurs 2003 organisé par le Club Portugais des Arts et des Idées et a représenté le Portugal à la Biennale des Jeunes Créateurs du Bassin Méditerranéen à Athènes en juin 2003.
 

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Une radiocassette lisant une cassette vierge, une bulle de bande dessinée, la lecture d’une lettre. Le silence a cette force de redonner la parole aux actions, comme une chambre d’écho où l’on peut entendre sa propre voix en off se mélanger aux intentions de celui qui, sans raison apparente, marche, s’agenouille, plonge sa tête dans un sac ou commence à danser.
Um Solo fonctionne comme une chambre d’écho ; c’est là que Tiago Guedes attend et reçoit le spectateur. C’est à partir de cet espace commun que ses gestes gagneront en relief, une voix intérieure qui sera répercutée sur les objets qu’il manipule. Les objets sont silencieux, seul l’usage que l’on en fait leur donne une voix. Détourner l’usage habituel, perturber la fonctionnalité des objets, c’est ouvrir la possibilité de nouvelles significations, c’est ouvrir une brèche dans ce mystérieux silence qui les entoure, c’est découvrir ce qui ne figurait pas dans leur mode d’emploi.

David-Alexandre Guéniot