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A Posteriori

du mercredi 15 au samedi 18 mars 2006 à la Cartonnerie, Friche la Belle de Mai

coproduction Compagnie La Liseuse / Le Théâtre, Scène Nationale de Mâcon, avec l’aide de l’ARCADI (Action Régionale pour la Création Artistique et la Diffusion en Île-de-France) et de l’ADAMI, avec le soutien du Théâtre d’Arles, de Marseille Objectif Danse, Le Merlan Scène Nationale à Marseille. Remerciements à Système Friche Théâtre, La Liseuse est une compagnie chorégraphique résidant à la Friche la Belle de Mai à Marseille. Elle est conventionnée par le Ministère de la culture et de la communication (DRAC Provence-Alpes-Côte d’Azur), subventionnée par la Ville de Marseille, le Conseil Général des Bouches-du-Rhône et le Conseil Régional Provence-Alpes-Côte d’Azur.

chorégraphie Georges Appaix interprètes Fabio Barad, Séverine Bauvais, Pascale Cherblanc, Julie Devigne, Filipe Lourenço Lumière Yves Godin son Olivier Renouf costumes Michèle Paldacci/Le Petit Atelier régie générale Xavier Longo répétitrice Pascale Luce notatrice Marion Bastien administration Denise Le Guidec diffusion et production Pascale Luce communication et logistique Hélène Albert
 

A Posteriori se construit sur des allers-retours, au sein d’un même spectacle, entre parties nouvellement créées et extraits d’Antiquités, pièce fondatrice du répertoire de la compagnie La Liseuse, créée en 1985.
 
Ces extraits, remontés d’après la notation Laban, sont insérés au spectacle comme le seraient des flash-backs au cinéma.
 

Vingt et un an après la création d’Antiquités, une nouvelle équipe est associée au travail d’A Posteriori.
 

Donc “A” - comme Antiquités - une chorégraphie minimaliste, rigoureuse et complexe, empreinte d’humour et de poétique méditerranéenne. Une danse psalmodiée sur les vers d’Homère et qui demandait d’emblée aux interprètes un grand investissement choral. Cette pièce inaugurait le travail de la compagnie et portait en elle les fondements du travail développé ensuite à travers de nombreuses créations. Ce remontage se fait grâce à la partition, en notation Laban, de Marion Bastien, choréologue.
 

Et “Posteriori” puisqu’on y associe une création sur le même thème.
A Posteriori met en perspective aujourd’hui l’origine de la démarche artistique, c’est le point de vue actuel de Georges Appaix sur les croisements de l’écriture et de l’improvisation, du texte et du chant, sur la fragmentation du récit, les aléas du sens, les vertus de la légèreté.
 

« Gravité ? ... sans aucun doute ; mais aussi ce sourire persistant, bien que du bord des lèvres, et que Poseïdon doit partager, devant le spectacle d’Ulysse aux prises avec d’inextricables pièges et d’infinies douleurs ! Pour comble de bonheur, ces vers ne semblent attendre que d’être chantés ! Antiquités est le fruit de ces sourires, de ces émotions, de ces désirs de musique ; de leur confrontation avec une idée de la danse et avec plusieurs personnalités de danseurs. »
 

Georges Appaix, en 1985, au sujet d’Antiquités


 

« Pas d’Ithaque pour nous (ou alors pas tout de suite !), un incessant voyage dont les périls ne sont pas les Cyclopes, Charybde et Scylla ou le chant des sirènes, mais plutôt l’immobilité, la vaine agitation ou pire, le renoncement à jouer, à chercher les jeux qui nous combleraient ! »
 

Georges Appaix, en 2005, au sujet d’A Posteriori


 

La Marseillaise - 8 mars 2006  (PDF - 473.3 kio)
A Postériori (extraits)

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